Et si on créait un club ? bill gates a bien une fondation. par kevin taylor kevin
Bill Gates a bien une fondation. jeudi 16 juillet 2009, par Kevin Taylor
Dans l’entreprise, tout est calculé pour réduire les coûts en suivant une logique de restriction, de licenciements, de délocalisations, d’approvisionnement à flux tendu. Il faut tout faire dans l’urgence, presser le citron, vite dégager des bénéfices, payer les actionnaires, sans oublier de s’en mettre plein les poches, voire de vendre le tout. Jusqu’ici, rien de nouveau !
Mais est-il bon de créer un CLUB ? En d’autres termes subventionner à grand frais un club d’initiés et dépenser grassement dans une logique de non-productivité ?
La réponse est OUI... tout au moins dans certain cas. Comment faire et pourquoi, je vous explique l’affaire par l’exemple. Je le vis tous les jours dans mon travail.
1. Trouver un intérêt commun : l’argent ; et donc donner une raison social au CLUB. Exemple, l’industrie du transport aérien ou Air Transport Industry. Comme cette industrie a vocation à transporter des passagers et des marchandises, le club s’occupera par exemple des télécommunications des sociétés membres dans les aéroports du monde entier. Pourquoi pas un truc qui sonne bien comme International Business Association of Information Technology ?
2. Ne pas payer d’impôts ou se constituer pour une part en coopérative, avec siège social ou Head Quarter en Suisse, et s’allouer un mandat d’organisation non gouvernementale (ONG). Ce faisant, les dirigeants, vice-présidents, Executive VP, CEO et autres Chairman of the Board NE PAIENT PAS D’IMPÔTS !
3. Avoir des pseudo-responsabilités et des employés ou se constituer pour une autre part en société commerciale pour avoir des pseudo-employés qui, eux, paient des impôts, des vendeurs, un service marketing. Bref remplir la pyramide incontournable pour justifier de responsabilités, de pseudo-travail et de rémunérations en proportion.
P.-S. Ne rien dire aux employés sur la nature particulière de leur société nourricière