Clémence Hallalel
ASS 2013/16 – 2ème année
DC2 – Etape 0
Projet de recherche
Mémoire d’initiation à la recherche

1) Qu’est ce qui vous étonne, vous interroge, vous questionne ?
J’ai toujours été intéressée par la question du bien-être au travail, et par opposition, au problème de la souffrance au travail. J’ai eu l’occasion pendant mes études à la faculté de langues, de faire un exposé et de participer à un débat dont le sujet était « En terme de management en entreprise, la carotte est-elle plus efficace que le bâton ? ». Il a donc fallu que je me documente sur les différentes techniques de management et leur efficacité à travers des lectures, mais aussi à travers des reportages qui montrent le fonctionnement interne de grandes entreprises.
Les médias évoquent souvent la souffrance au travail, nous avons tous en mémoire la vague de suicides chez France Télécom qui avait relancé le débat politique autour de cette question. Un sondage Ipsos réalisé en 2012 démontre que 44% des français interrogés disent ressentir souvent ou très souvent des émotions négatives telles que du stress, de l’irritabilité et de l’angoisse causées par le travail. Et ce phénomène touche toutes les catégories de population : 74% chez les catégories socioprofessionnelles modestes et 68% dans les catégories supérieures. La crise économique est un facteur de ces résultats puisque des études démontrent que pour éviter le chômage, de plus en plus de travailleurs acceptent un emploi qui ne leur convient pas pour subsister. D’ailleurs d’après un sondage réalisé par TNS sofres, un tiers de la population considère son activité professionnelle comme une « contrainte pour gagner de l’argent ».
C’est en effectuant toutes ses recherches que j’en suis venue à me poser la question suivante : comment intervient un assistant de service social sur la souffrance au travail ? Comment le problème est-il traité? Car on constate que celle-ci est souvent liée à une pression hiérarchique ou à une surcharge de