Ethique des affaire
L’éthique des affaires est une des formes de l’éthique appliquée qui fixe ou examine :
▪ Les règles dans le contexte des affaires économiques et commerciales. ▪ Les différentes questions morales ou éthiques qui surviennent dans l’activité économique des hommes. ▪ Tout devoir ou obligation pour une personne qui fait du commerce
En général, l’éthique des affaires est une discipline normative : des règles sont défendues puis appliquées, cette discipline juge de ce qui est bien ou mal, elle affirme ce qui devrait être fait et ce qui ne devrait pas être fait. Les éthiciens du commerce se soucient assez peu des principes fondamentaux. Établir une nomenclature complète des domaines de compétence de « l’éthique des affaires » serait une tâche vaine et fastidieuse (on la trouve dans n’importe quel ouvrage financier ou site encyclopédique), néanmoins récapitulons ses différentes problématiques. Ainsi, si le domaine de l’éthique des affaires est d’identifier les finalités fondamentales d’une entreprise et que cette finalité est d’optimiser le rendement des actionnaires, alors on eut considérer qu’il est contraire à l’éthique pour cette entreprise de continuer ses activités.
Ce ne sont que quelques exemples. De plus, avec la mondialisation (années 70), l’éthique des affaires a pris une dimension internationale nécessaire (années 90), en ajoutant une éthique des systèmes économiques. La question est d’autant plus vitale en ces temps de déréglementation générale et de crise qu’on connaît. Le G 20 réuni en avril a montré que si les États sont d’accord sur le fait que des mesures de régulation et de moralisation doivent être prises, « chacun prêche pour sa paroisse » au moment de l’accord et on n’arrive qu’à un consensus mou. Nous revenons à l’aspect « relatif » de l’éthique en général : comment demander à un pays qui s’enrichit de ses paradis fiscaux de les supprimer ?
Depuis le début des années