Ethique et déonthologie - commerce autour des attentats du 11 septembre 2001
« Rubble photos for Sale »
Après lecture de ce texte 5 questions philosophiques me viennent à l’esprit : * La tragédie peut-elle être utilisée comme publicité ? * La mort de milliers de personnes peut-elle servir d’élément marketing ? * Est-il juste de vendre des images morbides en tant que « souvenir »? * Où est l’éthique dans l’association d’un point de vente à un lieu de deuil et de commémoration? * Est-il concevable de payer pour voir le malheur d’autrui ?
Ensuite, quelques problématiques logiques et visibles sont identifiées.
Tout d’abord, le World Trade Center est aujourd’hui connu pour avoir été victime du plus grand attentat orchestré sur les Etats-Unis d’Amérique. Des milliers de personnes, amis, parents, voisins, proches.. sont alors décédées. Mais d’autres milliers continuent encore et toujours à vivre avec ce sentiment d’injustice. Le fait de distribuer des images de ce drame comme « souvenirs » ne fait que perpétuer ce même sentiment et empêche leurs blessures émotionnelles de cicatriser.
Ensuite, le World Trade Center a laissé place maintenant à un vaste espace de commémoration témoignant de cet impensable crime. Tous les jours de nombreuses personnes viennent y faire ainsi leur deuil pour un proche perdu, mais ce lieu sert également à de nombreux marchands comme point de vente stratégique, ce qui est loin d’être idéal comme endroit de recueillement.
Enfin, ce n’est pas moins d’environ 2000 victimes qui ont perdu la vie ce fameux 11 septembre 2001, cette date est ainsi restée à graver dans toutes les mémoires tant les images diffusées étaient dures à regarder et choquantes. Néanmoins, beaucoup les utilisent à des fins commerciales pour s’enrichir. Mais surtout ils jouent sur beaucoup d’aspects promotionnels pour pouvoir les vendre aux touristes de Manhattan venus voir le célèbre et triste Ground Zero.
Même si ces trois problématiques se rejoignent sur le même sujet,