Ethique
Faire la différence.
La signature à eu lieu à 11h30 au siège de la banque : une série de trois emprunts à 3 ans, 7 ans et 10 ans avec un an de franchise pour le deuxième et deux ans pour le troisième. Cela va permettre le financement dans de bonnes conditions de la nouvelle unité. Au total, un investissement de 140 millions d’euro financé à 50% par ces emprunts. Les négociations ont duré plus de quatre mois. La concurrence a bien joué entre les trois banques pressenties, et a permis de faire baisser les conditions évoquées lors des premiers entretiens. A la fin, les propositions étaient relativement proches les unes des autres. Mais il fallait bien un choix, et une banque fut retenue, libre à elle de constituer et de gérer ensuite un petit syndicat. La satisfaction est générale. La banque garde un bon client et augmente son volume d'affaires. La société bénéficie de conditions plutôt favorables, et trois personnes de la société se retrouvent avec des lignes personnelles de prêt de 100,000 € à 600,000 € à 7.5%. Ce sont parfois ces "petits plus" qui, ma foi, font la différence ! Questions : 1 2 l’ 3 Quelles sont les personnes lésées par les emprunts préférentiels consentis aux trois dirigeants de la société ? Quelles conséquences ce type de comportement pourrait-il avoir pour les banques, entreprise emprunteuse, ses collaborateurs, ses clients, ses fournisseurs, ses actionnaires, l’opinion publique et la société e générale ? Selon vous, comment faire pour éviter ce genre de comportement ?