DISSERTATION DE PHILOSOPHIE
«Être conscient de soi, est-ce être maître de soi ? »

Dans la société actuelle, nous avons souvent tendance à dire que tout homme sain est maître de lui, de ses pensées, de ses actes, et même dans certains cas maître de son destin. Mais très souvent, lorsque nous étudions des situations de la vie quotidienne, nous serions tenté de dire qu'un individu est conscient d'exister mais pas forcément conscient de lui: il existe des situations où l’homme peut perdre la maîtrise de lui-même. Ainsi, il ne suffit pas d'être conscient de soi pour être totalement maitre de soi.

Mais malgré tout, nous pourrions objecter que cela est dut au fait que nous avons dans la plupart des cas, une conscience partielle de soi et non pas totale. Si c'était le cas, nous serions tous en mesure de nous maîtriser totalement et quelle que soit la situation. De ce fait, nous ne serions pas conscient de notre inconscient, mais nous serions plutôt dépourvu d'inconscient. Ainsi il est légitime de se poser la question : être conscient de soi, est-ce être maître de soi ?

Pour justement que la conscience de soi soit une maitrise, il faudrait qu'elle soit une force, or cela ne semble pas être le cas. La véritable force est en réalité notre volonté de nous maitriser, à ne pas céder aux désirs et aux pulsions qui à nouveau, nous entraineraient dans l'inconscient.

Ainsi, renoncer à la maîtrise de soi peut être considérer comme renoncer à une certaine responsabilité dont on doit faire preuve au quotidien, et se soumettre librement à l'irresponsabilité totale. La maîtrise de soi partielle pose un certain problème de dédoublement de soi; ainsi, lorsque l'on parle d'être « maitre de soi », nous pourrions d'une autre manière, considérer que nous sommes « maitrisé par ce soi ». Il peut être difficile de comprendre au début, comment le même « soi » pourrait être à la fois maîtrisant et maîtrisé. D'abord, étudions ici le fait qu'être maitre de soi c'est avant