Les textes du corpus quoique différents dans la forme, évoquent un sujet commun, celui du monde de la richesse (en mettant en avant l'inégalité sociale vis-à-vis de la classe des pauvres). En effet, les auteurs à travers leurs oeuvres s'engagent à dénoncer un méfait de la société et ce en utilisant divers procédés.

Dans le récit Choses vues, Victor Hugo dresse le portrait d'un homme à l'allure misérable puis celui d'une femme élégante issue d'un milieu aisé. La description minutieuse de l'homme laisse entendre qu'il s'agit d'un homme vivant dans des conditions misérables tandis que la femme assise dans une voiture luxueuse arbore des vêtements d'une grande richesse et vit dans un monde où la consommation est abondante. On apprend que l'homme est arrêté pour avoir volé un pain, cependant l'auteur désire à travers ce fait souligner le contraste entre ces deux mondes totalement opposés. L'un où l'homme se bat pour vivre, il est fortement incité à voler de la nourriture pour pouvoir se nourrir et ne pas mourir de faim.
Au contraire, la femme vit dans une société où tout lui est accessible, aussi bien les besoins primaires (nourriture, eau, logement ....) que secondaires (loisirs ...). Elle consomme comme bon lui semble, use de sa richesse (voiture et vêtements luxueux) et profite de la vie simplement. A la suite de ces portraits, l'homme et la femme constituent de véritables allégories et vont donc devenir le symbole d'une classe : la classe des pauvres pour l'homme et celle des riches en ce qui concerne la femme. Pour cela, Hugo emploie une métaphore en chosifiant l'homme en tant que "spectre de la misère" tandis que la "gloire" représente la femme, la classe supérieure. L'auteur de par ces procédés, met en exergue la fracture entre ces deux mondes nullement liés. Pour prouver son engagement total pour la cause des plus démunis, il laisse entendre au lecteur que les deux classes autrefois se côtoyaient ce qui n'est désormais plus le cas : bien que l'homme