Cet article est une retranscription de l’observation du processus d’externalisation et la synthèse des éléments cruciaux qui sont apparus.
L’intérêt de ce développement est, par conséquent, de confronter à la réalité les aspects théoriques décrits dans l’article Externalisation logistique Externalisation logistique et d’observer leur vérification

1. La décision d’externalisation
1.1 Privilégier le cœur du métier
1.2 Réduire des coûts
1.3 Créer de la valeur
Comme nous l’avons vu (Externalisation logistique § 2), le choix de l’externalisation relève de trois logiques distinctes : * logique de recentrage du métier ; * logique de coût ; * logique de création de valeur.
Dans le cadre de l’externalisation du service expéditions de SCP, le constat suivant peut être dressé : les trois logiques citées ne se suffisent pas, mais forment un tout. Ainsi, le choix de l’externalisation ne relève pas clairement de l’une d’entre elles uniquement, mais trouve ses motivations dans chacune des trois logiques.
1.1 Privilégier le cœur du métier
Il est clair que comme nombre d’entreprises actuellement, SCP fait le choix de se recentrer sur son cœur de métier et préfère donc laisser les « activités de soutien » à des prestataires spécialisés. Des services ont ainsi été simplement et entièrement sous-traités et le client fait donc le choix de privilégier l’activité pour laquelle il excelle : la production de papier. Pour juger du bien fondé de cette décision, il est intéressant de dresser la représentation des services et fonctions qui composent l’usine de production et leur positionnement en matière de savoir-faire interne et de place dans la stratégie de l’entreprise.
La figure 1 permet de comprendre le choix de l’externalisation du service expéditions : malgré des compétences internes indéniables, sa place dans la stratégie de l’entreprise est faible. En outre, l’intégration d’un prestataire spécialisé en logistique permet à l’entreprise d’envisager une