Etude de cas sur la gpec
BALTIMO est une industrie textile qui se spécialise dans les produits de confection sous différentes marques. Pour faire face aux difficultés que vit la société, un programme de modernisation a été mis en place par le biais d’investissements productifs et d’innovation qui n’ont pas de conséquence directe sur le volume des emplois (embauche de nouveaux salariés et licenciement).
II- PRESENTATION DU CONTEXTE DE L’ENTREPRISE
Il s’agit d’un cas de Gestion Prévisionnelle de l’emploi.
L’entreprise cherche à améliorer sa productivité et sa politique d’investissement a des effets sur l’emploi tant en termes quantitatifs (l’évolution du nombre de poste) que qualitatifs (évolution des qualifications).
La politique de ressources humaines vise à accompagner ces changements, en évitant le recours au licenciement.
III- DYNAMIQUE DU MARCHE INTERNE DE L’ENTREPRISE
Cadres Techniciens et agents de maitrise Employés et ouvriers qualifiés Employés et ouvriers non qualifiés Total
Effectif au 31.12.N 42 60 144 254 500
Départ retraire 8 10 15 28 61
Départ volontaire 2 2 6 20 30
Promotion
+ 10
+ 15
- 10 + 60
- 15 - 60
Offre en personnel 42 53 168 146 409
Besoins en personnel 45 70 95 190 400
Déficit en personnel - 3 - 17 - 44 9
Excédent en personnel 73
Excédent global de 9 = sureffectif potentiel
Une situation contrastée selon les catégories
IV- LES MESURES CORRECTIVES QUANTITATIVES ET QUALITATIVES NECESSAIRES AVANT N+3
- Politique accrue de promotion interne
Le passage de 13 TAM (au lieu 10) vers la catégorie cadre, et 32 (au lieu de 15) employés et ouvriers qualifiés vers la catégorie TAM, et 16 (au lieu de 60) employés et ouvriers non qualifiés vers la catégorie employé et ouvrier qualifié.
- Freiner les promotions des non qualifiés
Pour que l'entreprise n’ait pas un déficit de 44 employés ou ouvriers qualifiés, il est préférable de promouvoir que 16 employés et ouvriers non qualifiés.
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