Etude de la circulaire aux instituteurs du 17 novembre de l’an 1883 de Jules Ferry.

C’est en 1883 que le ministre de l’instruction publique et des beaux-arts, mais aussi président du conseil de l’époque, mr. Jules Ferry, adressa une circulaire officielle aux instituteurs de France.
Jules Ferry fut un homme politique français du XIXe siècle, membre du gouvernement provisoire en 1870 et maire de Paris en 1871.
Ferme opposant à l’empire français dantant, il est l’auteur des lois de la IIIe république. Il est considéré comme le promoteur de l’école publique, gratuite, laïque et obligatoire.
Une circulaire est un texte permettant aux autorités administratives tel que les ministres, les recteurs, ou encore les préfets, d’informer leurs services respectifs, spécialement ceux déconcentrés sur le terrain.
Cette circulaire, présentée sous forme de lettre est donc adressée aux Professeurs des Ecoles de France, les instituteurs ; et a pour but premier de les informer quant aux toutes dernières directives du ministre de l’instruction en charge.
Une toute nouvelle méthode d’enseignement concernant un domaine qui leur était alors jusque là épargné leur était donc imposée ; l’éducation de la morale et du bon sens ; par la morale et le bon sens.
Les instituteurs de l’époque se sont donc vu chargé d’une tâche nouvelle et qui plus est d’une des plus délicate à accomplir : celle de former une génération de bon citoyens. En effet, l’éducation scolaire était jusque là assuré par des congrégations religieuses. Frères, prêtres, moines, religieux et religieuses se chargeaient d’enseigner aux enfants à lire comme à prier, à écrire comme à louer, à calculer comme à glorifier un nom divin.
Quel était alors le véritable rôle de l’enseignant ? Quelle était la place de l’instruction morale et civique dans l’enseignement ? Cette instruction civique et morale fut-elle alors l’essence d’un développement spectaculaire de la science de l’éducation et des méthodes pédagogiques ? L’on