Etude de situation ehpad
Les limites du cadre institutionnel
Je suis employée en tant qu’Aide Médico Psychologique en formation dans un établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes. J’accompagne dans les actes de la vie quotidienne les résidents dont j’ai la charge et m’assure du maintien de leur autonomie. L’établissement se situe au centre de Mougins. Il y a à ce jour 112 résidents âgés de 60 ans ou plus. Cette structure accueille des personnes autonomes ou semi autonomes, dépendantes ou désorientées. Au sein de cet établissement se trouve un lieu sécurisé dit « espaces de vie ». Les personnes âgées les plus désorientées et dépendantes (6 hommes et 11 femmes) nécessitant un accompagnement individuel et particulier y sont accueillies.
Mon étude concerne Madame M. présente dans la structure depuis le 5/05/09. Elle est âgée de 83 ans. Avant son entrée dans l’établissement Madame M. était à l’hôpital suite à une fracture du col du fémur. Elle est accueillie dans la structure en séjour permanent pour une perte d’autonomie physique. Selon le dossier médical, elle est atteinte de démence. Le degré de son autonomie psychique lui permet de prendre certaines décisions pour elle-même. Les réponses à mes questions sont ajustées. Elle présente des troubles de la mémoire et de la cohérence. Son autonomie physique lui permet de se déplacer, manger et faire sa toilette (en grande partie) de manière autonome. Elle s’oriente très bien dans le temps et dans l’espace. Madame M. est très communicative et toujours volontaire pour effectuer les actes quotidiens.
La situation se déroule aux « espaces de vie ». Ce jour là, au cours des transmissions avec l’équipe pluridisciplinaire, le médecin de l’établissement nous informe qu’il ne veut plus que les soignants appellent les résidents par leur prénom. Il souligne que cela marque un non respect du résident. Quand je retourne aux espaces de vie, j’informe Madame