Etude de texte alain propos
Alain, un célèbre philosophe du XIXème siècle, écrit en 1927 un ouvrage intitulé « Libres Propos ». On étudiera par la suite un extrait de celui-ci qui traite sur la différence entre la croyance et la foi. Dans ce texte, Alain nous expose deux idées qui sont couramment confondues entre-elles. Il y aurait donc deux types de croyances auxquelles se réfère l’auteur, qu’il développera tout au long du texte. Tout d’abord, on va situer notre attention sur un premier sens du terme « croyance », en s’appuyant sur des expressions du langage courant. Ensuite, on se plongera sur une deuxième partie qui reposera sur l’idée de « foi » et ce que celle-ci représente pour finir par démontrer comment ces deux concepts qui semblent très proches sont en réalité très loin l’un de l’autre.
Déjà dans la première phrase, l’auteur remarque qu’on se trouve face à deux types de formes de croire différentes « Il y a croire et croire, et cette différence paraît dans les mots croyance et foi». Dans une première instance, Alain va nous présenter l’idée de croyance comme une absence de volonté, on croit à quelque chose en se laissant aller à cette affirmation, on ne la questionne pas. Il va donc baser son argument sur l’expression commune de « l’homme crédule » qu’on utilise souvent pour désigner un homme qui croit toute chose qu’on lui raconte, « et pour l'ordinaire de la vie, quand on dit qu'un homme est crédule, on exprime par là qu'il se laisse penser n'importe quoi ». Quand il parle de penser à « n’importe quoi » il l’éloigne donc le sujet de la réflexion. Il utilise des expressions qui le rendent tout de même passif « se laisse, il subit, il est sans ressort », qui vont emphatiser sur le fait qu’il ne décide pas sur ce qu’il est en train de croire, il ne se demande pas s’il s’agit d’une vérité. Le mot « apparence » va nous renvoyer sur un possible mensonge, il accepte le superficiel, il ne va pas aller plus loin de ce qu’il voit. Ce sujet va « subir