Etude d'un extrait de Mme Bovary

Etude du personnage :

Dans cet exrait de Flaubert, publié en 1857, nous allons étudier le personnage de Catherine Leroux, qui représente un portrait symbolique. On parle d'un portrait qui épouse le regard des spectacteurs. La dramatisation de l'apparition de Catherine permet de mettre en valeur celle-ci : la multiplication de petites phrases courtes présentée au style direct crée un effet d'attente, et sucite la curiosité. Flaubert à recourt à une focalisation externe. Le narrateur en sait moins que le personnage; il décrit exclusivement ce qu'il voit ou entend. On a le sentiment que c'est l'un des spectacteur qui décrit ce qu'il perçoit. Cette focalisation s'attache à l'apparence de Catherine, sa silhouette, le maintien, les vêtements. L'attention se porte ensuite sur le visage et les mains dans un mouvement descendant. L'emploi du verbe paraître confirme la focalisation externe et donc la volonté d'objectivité et de réalisme. Par la suite, nous passont à une focalisation zéro, où le narateur sait tout du personnage. Cela devient alors un portrait précis et détaillé d'une fille de ferme et un portrait sans complésence. Ceci permet de faire de cet hymble personnage, un véritable symbole et un personnage tragique. En effet, Flaubert motre très clairement que Catherine Leroux n'est rien d'autre qu'une esclave . Le therme de servir montre le service de Catherine. Ses mains sont comme des outils, ce qui amorce la transformation de Catherine en objet, en escalve au sens propre. Flaubert présente à travers ce personnage, un personnage secondaire, sans grande importance dans le récit. Pourtant, ce portrait permet de dresser un tableau très réaliste de la vie de province et de ses rencontres ponctuelles entre la classe paysanne et la bourgeoisie. C'est le portrait sans concession d'une vieille femme usée par sa vie de dur labeur mais en même temps, le personnage accède à une dimension symbolique : c'est toute la condition paysane