Etude du "pouvoir des fables" de jean de lafontaine.
En quoi peut-on dire que ce texte constitue un art poétique (=texte qui définit et défend les caractéristiques d’un texte) à travers un triple éloge ?
Axes :
I. Un éloge de l’argumentation indirecte de la fable (en opposition à l’argumentation directe de l’éloquence) II. Un éloge du pouvoir politique de la fable III. Un éloge de la sagesse humaine
I. Un éloge de l’argumentation indirecte de la fable
Dès le début de la fable, dans l’extrait qui précède celui que nous étudions, le fabuliste crée une polémique avec d’un côté ceux qui critiquent la fable : « Peut-elle s’abaisser à des contes vulgaires ? » v.2, et de l’autre ceux qui la défendent. Le plaidoyer est aussi bien visible dans cette partie que dans la narration (= extrait étudié). La seconde partie de la fable, à laquelle nous allons nous intéresser est une mise en abîme qui constitue l’art poétique. Les deux premiers vers permettent de situer l’action dans le temps, dans un lieu et à camper les personnages. « Athènes » est une synecdoque du peuple, le représente. Du v.1 à 17 presque que des alexandrins, seulement deux octosyllabes.