Etude grandes metropoles
Une étude comparative
Avant-propos
Il est maintenant largement reconnu que les territoires sont au cœur du développement économique et les autorités régionales apparaissent désormais comme des acteurs majeurs dans la globalisation. Les régions sont ainsi confrontées aux mêmes défis managériaux que les entreprises ou les organisations. En mai 2005, un premier document a commencé de poser les termes du débat sur le « bon management stratégique régional » dans l’économie de la connaissance. Ce rapport a eu pour but de décrire les bonnes pratiques des régions en Europe et permis de montrer comment les régions bien gérées savent tirer le meilleur parti de leurs ressources et assurer à leurs habitants emplois et prospérité. La comparaison des pratiques du management économique apparaît donc comme un moyen utile pour améliorer l’efficacité des politiques publiques. Les deux plus grandes aires métropolitaines européennes, celles de Londres et de Paris, n’avaient pas été intégrées dans l’étude, malgré leur potentiel exceptionnel de ressources humaines et leur dynamisme. En effet, les caractéristiques particulières de ces mégapoles les distinguent fortement des autres régions, et la comparaison méritait d’être effectuée avec les aires analogues dans les autres continents. C’est la raison pour laquelle la présente étude porte sur ce que les géographes anglo-saxons appellent les « world cities », c’est-à-dire, au-delà de Londres et Paris, les agglomérations de New York et de Tokyo. Ces quatre grandes métropoles reviennent dans toutes les études internationales comme les quatre places dominantes de l’économie mondiale ; elles ressortent nettement devant les autres grandes agglomérations pourtant parfois très dynamiques comme Singapour, Taiwan ou Hong Kong ; on a rajouté dans cette étude la Silicon Valley qui représente une référence incontestable de réussite dans l’économie de la connaissance. Cette