Etude linéaire de l'acte i scène 1 de la guerre de troie n'aura pas lieu
Lecture du texte : faire mettre le ton. Et donc réfléchir d’emblée sur le ton des deux femmes. Cassandre ton sec, ironique, se moque d’Andromaque et de ses rêves de paix. Andromaque exaltée, exprime plus ses sentiments.
• une scène d’exposition. Présenter le lieu (Troie), le moment (le printemps), les personnages (Cassandre et Andromaque ; Hector, Hélène et Pâris). Surtout met en place l’action et l’enjeu de la pièce. Noue le problème, crée la tension dramatique.
• in medias res on ne nous dit pas qui est qui. Il s’est passé quelque chose avant le texte que nous ne connaissons pas. Nous arrivons au beau milieu (in medias res) de la conversation. Cf. « cet » : on est censé savoir qui c’est, mais nous ne comprenons pas. Des indices qu’il faut déchiffrer au fur et à mesure. Et en même temps, il faut s’appuyer sur notre culture, ce que l’on sait de la mythologie. (qui a raconté la guerre de Troie ? Homère, dans l’Iliade).
• Première réplique reprend le titre de la pièce. Contradictoire avec ce que nous savons de la mythologie. Suscite la curiosité, et en même temps, nous savons d’emblée que cette affirmation sera fausse. / Cassandre ne dit pas exactement le contraire, mais le sous-entend. Le spectateur sent bien que c’est un débat entre les deux femmes. Et que c’est l’enjeu de la pièce. Pourquoi Andromaque peut-elle affirmer cela ? la pièce va-t-elle la contredire ou non ?
• Réplique d’Andromaque assez mystérieuse. On ne sait pas qui est l’envoyé, on ne sait pas sur quoi et pourquoi il a raison, que vient faire cette femme Hélène là-bas dedans. On comprend qu’elle est un enjeu, au cœur d’une négociation, mais bon. Nous arrivons en cours de route : que s’est-il passé avant ?
Quel temps ? le futur (« va » + infinitif = périphrase verbale qui signifie le future proche, imminent). Importance de l’avenir : cet avenir pèse sur le présent. 2 regards différents des deux femmes : Cassandre exprime une prophétie pessimiste / Andromaque exprime l’espoir.