Etude pratique educative
Un soir, alors que j’étais en service en doublon avec un titulaire, nous décidions d’aller voir les jeunes qui étaient en salle d’activités, et ce après le repas du soir qui s’était déroulé dans une ambiance agréable.
Quand nous sommes arrivés en salle d’activités, certains étaient devant la télé regardant un film et d’autres jouant au ‘babyfoot’.Nous avons senti une forte odeur de cigarette dans la salle alors qu’il est interdit de fumer aussi bien dans les chambres que dans la salle d’activités.
Mon collègue mécontent de la situation a alors demandé à connaître le ou les responsables de cette transgression.
Evidemment aucune réponse n’a été donnée ce malgré son insistance. Il a donc décidé d’appliquer une sanction collective, ce qui naturellement a suscité la frustration et la colère du groupe estimant pour certains qu’ils n’avaient pas à être sanctionnés injustement pour une infraction qu’ils n’avaient pas commise.
La sanction retenue, était donc un retrait d’un euro sur leur gratification. Sur ce, certains ont brandi la menace de troubler la quiétude du foyer en signe de protestation.
Pour éviter qu’ils ne passent à l’acte, nous avons pris la décision qu’un des collègues reste avec eux en salle d’activité le temps que la situation s’apaise. Je suis donc resté durant la majeure partie de la soirée avec eux pour éviter qu’elle dégénère.
Quant au collègue, il est retourné au bureau pour terminer les écrits administratifs. L’ensemble de la soirée s’est finalement bien déroulée.
Deux jours après cet incident, j’ai connu une situation similaire où j’étais au premier plan. Cette fois-ci, j’ai soupçonné une forte odeur de brûlé et sur le parquet il y avait la marque laissée par la combustion (une tâche noire).Ceci s’est déroulé pratiquement dans le même contexte que précédemment c'est-à-dire à la suite du repas du soir où tous, éducateurs et jeunes avions fêté l’anniversaire d’un jeune. Le repas fut un moment très intéressant avec