Etude propagande en russie sous staline
La censure s’organise et frappe tous les artistes qui ne se plient à la règle, ils sont alors accusés de déviationnisme bourgeois. Les compositeurs comme Prokofiev ou Chostakovitch (vous savez le compositeur de la belle musique de la pub CNP) sont accusés ne pas composer exclusivement à la gloire du régime.
- Le grand cinéaste Eisenstein, qui a contribué dans son œuvre à glorifier le régime soviétique, doit faire amende honorable en 1947. Dans son film Ivan le terrible, il retrace la vie d'un tsar despotique, or Staline y voit une critique de sa propre tyrannie et fait donc interdire le film (qui ne sortira qu'en 1958).
La peinture comme tous les autres arts doit donc exalter la force de la révolution et les réussites du régime. L’esthétique réaliste socialiste doit se détacher de l’art bourgeois et donc aborder des thématiques sociales, révolutionnaires ou développant le culte de la personnalité du Petit Père des Peuples (Staline).
Les peintres russes ainsi soumis n’ont pas fourni des œuvres majeures dans l’histoire de l’art mais ces toiles sont les témoins d’un système totalitaire embrigadé par la propagande.
Ce document est une peinture qui a été réalisée à la suite du discours de Staline opéré sur la place rouge le 7 novembre 1941 et dénonçant l'attaque surprise allemande. Il met en scène Staline sur la place rouge ainsi que l'armée rouge dans