Action painting
L'Action Painting signifie « peinture d’action » ou « peinture gestuelle » désigne aussi bien une technique qu'un mouvement pictural. C'est un art abstrait apparu au début des années cinquante à New-York après la Seconde Guerre mondiale. Ce terme a été proposé en 1952 par un des plus grand critique américain de cette époque, Harold Rosenberg, pour caractériser l'importance de la gestualité dans le travail de certains artistes expressionnistes abstraits. L'autre tendance de cette école de New-York est composée d'artistes regroupés sous le courant Color Field (Clyfford Still, Mark Rothko, Barnett Newman).
C’est un espace dans lequel reproduire, recréer, analyser ou exprimer un objet réel ou imaginaire. Ce qui devait passer sur la toile n’était pas une image, mais un fait, une action. Ce n’est plus avec une image dans l’esprit que le peintre approchait de son chevalet ; il y venait, tenant en main le matériau qui allait servir à modifier cet autre matériau placé devant lui. L’image sera le résultat de cette rencontre.
Cette nouvelle façon de peindre a donc un rapport purement physique et matériel à la peinture puisque le corps est largement investi dans la création, il en est à l’origine. L’œuvre est alors littéralement un espace d’expression corporelle de soi. L’œuvre devient le fruit de l’action.

Le mouvement émerge dans les années 1947-1948 avec la création des «dripping» (est une technique picturale) par Jackson Pollock .Marqué aussi par les influences du surréalisme. C’est une sorte de biographie de l’artiste et consiste à retranscrire ses pensées et ses sentiments avec des formes abstraites et des couleurs très variées. Dans ce mouvement de l’expressionnisme abstrait on distingue généralement, afin de simplifier, deux courants :
- l’action painting (dont l’idée est de donner de l’importance à la texture et à la matière ainsi qu’aux gestes de l’artiste) - et le colorfield (qui se concentre plutôt sur l’unification des couleurs et des