Le poète a mis en place un paysage romantique avec la «montagne» qui évoque une nature sauvage et majestueuse, loin de ce que l’on pourrait appeler le paysage bucolique type.(rural=pastoral).
C’est le lien que choisit par Lamartine pour exprimer sa sensibilité avec l’isotopie du paysage : « montagne/mont/rochers/orageux aquilons/de colline en colline » marquant un relief plein d’aspérités (traces de passages). Ainsi, on a le sentiment que la « montagne » offre un point de vue panoramique et donc d’être sur un lieu privilégié. C’est cela qui va lui permettre de mettre en place un rêve synonyme d’exaltation du cœur grâce aux compléments circonstanciels : « sur la montagne/sur la plaine/à mes pieds » auquel il faut ajouter l’isotopie de l’ascension : « se lève/monte/s’élance ».
Par suite, le titre « isolement » est mieux compris avec un écho au vers 27 sous forme de périphrase : « fleuves, rochers, forêts solitudes si chères ». Avec tout cela, « la montagne » est présentée comme un lieu propice à l’élévation physique/spirituelle et à la méditation.
De moule autobiographique vivement, Corinne ou L'Italie il raconte l'événement de la belle femme poète italo-anglaise Corinne que, pendant un voyage en Italie sur la fin de Sept-cents, il se s'éprent de l'anglais Lord Nelvil. Un amour tourmenté et destiné à finir avec la mort de la fille tragiquement. Les péripéties sentimentales des deux protagonistes sont en réalité l'occasion pour tresser une trame dans lequel la vraie héroïne est l'Italie qui Madames de Staël décrit avec regard enchanté en ses paysages, ses gloires artistiques et ses coutumes. Publié en 1807, Corinne a été pour tout le huit-cents un roman discuté, pour les contenus politiques et culturels, pour le rôle anticonformiste qui vous joue la femme, et cher, traduit et réimprimé en toute Europe de lequel éditions ont été tirées de lequel éditions illustrées ont été tirées, livrets d'oeuvre, musiques, ballets, modes véritables. Narration de l'idéal