Ety-mot le travail
Le sens du mot travail a beaucoup changé à travers les siècles. Il a évolué d’un instrument de torture à la réalisation d’une activité professionnelle choisie en toute liberté.
On dit : travail. Un étudiant pensera immédiatement à l’école, à un travail pénible à réaliser. Un employé ne pourra s’empêcher de se rappeler des dossiers et rendez-vous qui l’accablent. L’ouvrier lui, sans doute, songera au lever très matinal et au rythme soutenu qui lui est souvent imposé. Peut-être qu’un optimiste isolé nous rappellera tous ces moments de loisirs passés grâce à, car rendus possibles par, ce travail si souvent maudit. Car en effet, nos trois représentants, ne penseront jamais en premier lieu aux bénéfices que le travail leur procure. Sans en être conscients, ils redonnent au mot travail, son premier sens ; celui de la souffrance, puisqu’à l’origine, le travail vient du mot tripalium en latin qui représentait un instrument de torture. Effectivement le travail peut être pesant, voire inhumain. Nombreuses sont les sociétés où les travailleurs sont exploités, preuve en est la campagne 11 11 11 de cette année qui nous met en garde contre l’exploitation de l’homme par l’homme, de réduire l’homme à un outil de travail. Le but que poursuit cette action est de donner un travail décent à chaque habitant de la terre ; comme l’indique leur slogan, un travailleur n’est pas un outil. Heureusement, le sens du mot travail, a évolué à travers les siècles, parallèlement aux conditions actuelles : alors que pour une partie du monde le travail veut encore dire souffrance, dans la culture occidentale il peut être associé à un sentiment de satisfaction et de fierté, ou comme le disait notre optimiste, aux vacances. Beaucoup de personnes trouvent leur épanouissement dans le travail, et mettent ainsi en évidence l’évolution sémantique du mot durant le moyen-âge où il est allé de souffrance à, faire tous ses efforts pour parvenir à un résultat.