Eugène ionesco
Dans un premier temps, Ionesco passe par la métamorphose d’humain en rhinocéros. L’auteur s’appuie sur des symptômes physiques : « je veux respirer » (p.105), « soufflant bruyamment » (p.105, 107), « il barrit presque » (p.105), « brr » (p.105) (p.101) (p.102), « voix très rauque, difficilement compréhensible» (p.106). L’auteur montre par différent procède physique pour expliquer l’évolution de Jean. Le souffle devient de plus en plus bruyant et se transforme même en barrissement vers la toute fin, ainsi que des difficultés à parler, puis Jean détient de moins en moins d’aspects humains. Les symptômes physiques montrent la métamorphose d’humain en rhinocéros. L’auteur aborde aussi les transformations morales : « BÉRENGER : La nature?, JEAN, même jeu : La nature a ses lois. La morale est antinaturelle. BÉRANGER : Si je te comprends, vous voulez remplacez la loi morale par la loi de la jungle ! » (p.104-105). La force et l’agressivité, l’instinct de vie dominent sous sa forme la plus primaire. Au début de la pièce, Jean était imprégné de morale et à présent, proclame le retour à la nature sans aucun état d’âme. L’autre montre que l’instinct a remplacé la morale. La métamorphose d’humain