3. Des territoires spécifiques à des types de milieux naturels : îles et montagnes 3.1 Les T insulaires
Terrains isolés (unités séparées) dans lesquelles il serait plus facile pour le géographe de repérer ce qu'il y a de géographique. C'est un terrain de séparation qui créé une rupture entre l'île et le reste. Cela peut aller de l'isolement total à l'insularité. L'insularisme définit le comportement des habitants d'une île (situations politiques, institutions, liens avec l'état central...). L'iléïté est un terme qui renvoie à la géographie culturelle (vision du temps, perception de l'espace). 3.1.1 L'île comme T d'altérité
Thomas More : "L'Utopie". L'île constitue un support mythique, un T rêvé, car elle est hors de temps, séparée par la mer. Elle constitue une sorte de refuge.
Gilles Deleuze : "Causes et raisons des îles désertes". Joël Bonnemaison : "Vivre dans une île". Il parle d'un surplus de sens, apporté par le sentument d'iléïté. Il évoque le fait que pour que l'île soit habitable, il y a la nécessité de la percevoir comme faisant partie d'un vaste tissu de com, où du coup aucun espace n'est oublié, et chaque île se trouve à un carrefour, lui permettant d'être habitable. 3.1.2 L'île comme T intégré
Jean Christophe Gay. Les enclaves hôtelières sont crééés pour que les touristes retrouvent leurs repères, leurs familiarités. Petit à petit, les îles perdent leur caractère insulaire à cause de ce tourisme.
Il y a eu une inversion des flux migratoires, notamment au XIX, particulièrement pour les îles assez proches du continent. Diaspora. Arrivée d'une population étrangère, notamment pour les retraites. Ce retour de la migration dans l'autre sens amène à une dynamique de développement. 3.1.3 L'île comme antimonde (Roger Brunet)
L'île constitue un paradis fiscal, elle est une zone d'accueil des paradis offshore. Pour que les besoins éco puissent fonctionner, ces lieux sont une nécessité.
Exemples : Ellis Island était une sorte de crible