Europe
Une extrémité de l’Eurasie L’Europe formalisée par la géo du XIXè s. est un petit continent de 10 millions de km2, 1/15 des terres émergées, limité à l’Est par l’Oural imposée par Pierre le Grand, qui voulait affirmer une identité européenne de la Russie. Au S-E, limite classique : crête du Caucase. Limite classique aussi à travers les Dardanelles et le Bosphore, laissant à la Turquie un minuscule territoire européen en Thrace. Pas de définition univoque possible de l’Europe : c’est un produit de l’histoire, qui a créé des sentiments d’appartenance et une réalité économique qui se diluent progressivement vers l’Est et le S-E et s’arrêtent au S à la Méditerranée. C’est aussi une réalité institutionnelle, elle-même produite par des choix politiques. Un continent riche, peuplé et fortement urbanisé De fortes inégalités internes de développement Durant dernier ½ siècle, disparités dans les niveaux de produit par habitant se sont atténuées entre le N et le S du continent, mais elles sont très fortes entre l’O et l’E. Permanences s’inscrivent dans le temps long de l’histoire. XIXè s., diffusion de la RI au départ de l’Europe du N-O (Angleterre) accentue la coupure entre les premiers pays industrialisés et le reste de l’Europe. Au centre et à l’E de l’Europe, période d’abord été une phase d’industrialisation et d’urbanisation brutales, puis planification centralisée de - en performante. Crise des économies planifiées a débouché sur l’implosion du système politique de ces pays. Une distribution inégale de la population Europe médiane : densités de population les + fortes. Axe de déprise : Ardennes, Champagne, Massif Central, jusque dans la péninsule ibérique intérieure. Vide de l’Europe du N : climat + éloignement du foyer historique du développement européen. Est, densités + fortes des