Evaluation infectiologie 2.10 s1 infirmier
Présentation du service sans donner de nom, ni de lieu. J'ai choisit de travailler sur le port de gants non stériles pendant les soins d'hygiène et de confort. J'ai remarqué de façon récurrente, que l'utilisation de ces gants était aléatoire, et ce, pour une grande majorité des soignants.
Dans ce secteur, à partir de 8 heures, des binômes aides-soignants/agents de services hospitaliers débutent les toilettes des résidents en chambre, pendant que l'infirmière termine d'effectuer les soins prescrits. Lors de la réalisation des soins d'hygiène, je note que les soignants ont toujours une paire de gants non stériles dans leur poche, et les mettent de manière arbitraire pendant la toilette. Certains les portent dès le début du soin et ne les quittent qu'une fois sorti dans le couloir. De plus, la solution hydroalcoolique est rarement utilisée, même dans les chambres où les flacons sont fixés aux murs.
Cette situation interroge sur le meilleur usage des gants non stériles. Le port de gants est un point important pour les précautions standards en milieu médical. D'après les «100 recommandations pour la surveillance et la prévention des infections nosocomiales, 1999» du comité technique des infections nosocomiales, les gants non stériles doivent être changés entre deux patients et deux activités. Ils est préconisé de les porter sur des durées relativement courtes afin de respecter leur temps de protection (30 à 45 minutes grand maximum). Leur utilisation est réservée dans les cas d'expositions au sang, aux muqueuses, ou tout autre produit d'origine humaine. Le C.CLIN Paris Nord complète dans une étude qu'il est impératif de se laver les mains (lavage simple ou SHA) avant et après le port des gants, puisque leur usage se fait sur des mains propres et sèches. Leur élimination est effectuée dès la fin du soin dans la poubelle adaptée la plus proche.
Malgré toutes ces recommandations, dans le service il n'existe aucune fiche