Evolution des dispositifs d'aides aux jeunes
De nombreux dispositifs existent depuis les années 80 pour accompagner les jeunes dans leur parcours d’insertion professionnelle. Les Conseils Généraux et Régionaux développent de nombreuses actions en ce sens, avec comme partenaire principal la Mission Locale.
Tout d’abord, le Contrat jeune majeur est signé avec Aide Sociale à l’Enfance pour un an (défini par l'Article L.221-1 du Code de l'action sociale et des familles). Il fixe des objectifs d’insertion et peut apporter une aide dans plusieurs domaines : entretien et hébergement à titre temporaire par l'ASE («accueil provisoire jeune majeur»), aide à domicile (intervention éducative), versement d'aides financières…
Le CIVIS (contrat d’insertion dans la vie sociale) peut être sollicité auprès de la Mission Locale. Il s’agit d’une mesure organisant un accompagnement individualisé des jeunes en difficulté d'insertion sociale et professionnelle. Un « CIVIS renforcé » (ou accompagnement social renforcé) peut se mettre en place dans certaines conditions. L'Etat peut alors assurer le versement d'une allocation. Une première version du CIVIS a été créée fin 2003. La loi du 18 janvier 2005 a abrogé ce premier texte et refondu radicalement le CIVIS. Cette mesure phare s’inscrit dans le dispositif d’état « fonds pour l’insertion professionnelle des jeunes » géré par les directions départementales du travail, de l’emploi et de la formation professionnelle.
La question de l’orientation professionnelle et de la formation est étroitement liée à celle de l’insertion. Différents partenaires sont tout d’abord compétents en matière d’orientation : Centre d’Information et d’Orientation, Centre Régional d’Information de la Jeunesse… Les organismes de formation seront sollicités si le projet de formation est retenu par le jeune. La loi de programmation de cohésion sociale du 18/01/05 réaffirme un autre principe : la conciliation de la