Ces cinquante dernières années ont été pour les femmes, une ère de changement considérables. Les françaises ont aujourd’hui beaucoup de droits qui leur permettent de défendre leur vie professionnelle et privée. Le droit qui ouvrit la marche est le droit de vote accordé aux femmes en 1944. Avec cette abondance de nouveaux droits qu’elles disposent, on constate un nouveau type de femmes : « la femme égalitaire » qui s’oppose à la « femme ménagère » déjà présente auparavant. Egalitaire car la femme se voit accorder des droit similaires à l’homme : en 1970, la toute puissance paternelle est remplacée par l’autorité parentale : l’autorité appartient au père et à la mère pour protéger l’enfant et dans la même idée La gestion des biens de la famille se fait aussi par les deux conjoints depuis 1984. Le facteur qui différencient le plus ces deux genres différents de femmes est le travail salarié développé pour les femmes en 1965 : désormais, elle peut exercer une activité professionnelle sans l’accord de son mari. Ainsi, parmi les épouses d'ouvriers qualifiés, le poids des femmes égalitaires triple en passant du groupe des femmes au foyer à celui des femmes salariées. C'est une conquête de l'autonomie elle met de coté non seulement les tâches ménagères mais elle prend aussi des décisions. Certaines femmes font et décident : ceux sont les femmes « ménagères-autonomes ». Contrairement aux femmes « ménagères-dominée », elles disposent d'un capital scolaire au moins égal à celui leur mari. Les femmes « ménagères-autonomes », parviennent à vivre dans un univers autonome sans modifier le rapport objectif de dépendance, alors que les femmes « égalitaires » cherchent avant tout à enlever des relations conjugales les liens de dépendance. Elles refusent de prendre le pouvoir domestique (sauf pour imposer leur propre engagement professionnel) et préfèrent diminuer pour elles les dépenses de fonctionnement (notamment temporel) de la maison. Et lorsqu’elle estime que son conjoint