Evolution du syndicalisme en France depuis 1945
La liberté syndicale est reconnue en France depuis 1884 (loi de Waldeck-Rousseau). Elle est affirmée par la constitution de 1958 : « tout homme peut défendre ses droits et intérêts par l’action syndicale et adhérer au syndicat de son choix ». La loi du 27 décembre 1968 reconnaît la section syndicale de l’entreprise.
I/ De la Libération à la guerre froide (44/47)
Syndicalisme se reconstitue après la guerre. CGT (créée en 1895) réunifiée à la résistance en 1943 forte en 1946 de 5 Millions de membres à tendance réformiste avec Léon Jouhaux et s’organisent autour du journal Force ouvrière. Les militants proches du PCF restent majoritaires.
Au lendemain de la seconde guerre mondiale, la place des syndicats est favorisée par les gouvernements d’après guerre. Ils sont pleinement reconnus par l’état en 1944 : l’abolition de la charte du travail permet leur reconstituions et leur représentativité officielle.
France n’est pas un pays syndicalisme de masse comme l’Angleterre ou l’Allemagne (pas connu les grandes concentrations ouvrières) mais en 1949 plus d’un salarié sur quatre était syndiqué. Le syndicalisme regroupait alors 3 millions d’adhérents.  Dans un contexte de lutte contre la pénurie et de revalorisation des salaires et de taux horaires minimum, syndicats rpst dans les commissions au Plan (CGT qui accepte la « bataille de production » pour parvenir objectifs énergétiques).
 Les délégués du personnel dans les entreprises d’au moins 11 salariés + porte parole qui avaient été instituées en juin 1936 et supprimés par Vichy sont rétablis par la loi d’avril 1946.
 Division du mouvement syndical
Née des grèves violentes organisée en 1947/48  naissance de la CGT-FO Avril 1947 avec Léon Jouhaux quitte la confédération. Secteur tertiaires, banques, assurances, la fonction publique.
CGT reste syndicat principal mais se retrouve isolée et perd une partie de ses adhérant (fortement présente industrie lourde et