Préface d’une anthologie poétique
Grand poète du XIXème siècle, Charles Baudelaire est connu pour sa vie de bohème. Auteur torturé, il publia de son vivant une seule œuvre, les Fleurs du Mal dont seront d'ailleur extrait la grande majorité des poèmes de cette anthologie . Ce recueil de poèmes fut condamné et censuré à sa sortie, car trop choquant pour la morale bourgeoise, avant de passer à la postérité. Baudelaire y met en lumière la dualité entre la violence et la volupté, le bien et le mal, la laideur et la beauté, l'enfer et le ciel. Amis lecteurs, vous n’avez sans doute pas l’habitude, ou l’envie peut-être, de lire des recueils de poèmes ou des anthologies. C’est pourquoi je vous propose aujourd’hui de vous faire découvrir mon anthologie à travers différentes œuvres, toutes chargées d’émotions et dont le thème est les sentiments. L’anthologie est composée de 6 poèmes : L’albatros (1861), A une heure du matin (1869), Le serpent qui danse (1861), Chant d’automne (1861), La vie antérieur (1861), Tristesse de la lune (1861). Ceux-ci sont tirès des recueils Les Fleurs du Mal et Le spleen de Paris.
L’albatros évoque les sentiments de souffrance et d’exclusion. La place du poète dans la poésie est comparée à un oiseau : l’albatros. Oiseau des mers, splendide en vol et maladroit sur la terre. Baudelaire se voit comme cela, dans un univers où il excele mais où il est imcomprit par autrui dans son environnement. Le poème est fondé sur une double comparaison, l'albatros est personnifié étant donné que le poète est comparé à l'oiseau lui-même comparé une un roi déchu (« roi » v6). A une heure du matin est un poème qui fait référence à la solitude. Le poète va prendre conscience de ses défauts à travers ses actes quotidiens et veut échapper au rythme effréné de la vie urbaine, pour cela il va se renfermer sur lui-meme et se couper du monde comme le révèle la répétition de l’adverbe « enfin », la métaphore « un bain de ténèbres » et la restriction ‘je ne souffrirai que