Sommaire :

Introduction :

Le travail associatif humanitaire/social joue aujourd’hui un rôle important dans le développement des sociétés. En effet, l’État ne peut subvenir à tous les besoins des citoyens et répondre aux défis de développement sans une grande participation populaire même dans les pays les plus développées du monde, quoi dire alors des sous-développées. La force des associations réside dans la proximité de leur travail, elles sont plus à l’écoute des besoins de la population et de par leur action appelées à tisser des relations de partenariat formelle ou informelle avec les bénéficiaires. La conscience des associations de la limite de leur intervention sur le terrain les incite à renforcer l’autonomie de la communauté et sa capacité à prendre elle même en charge l’activité de développement.

Au Maroc, Le travail associatif est profondément ancré dans la société et dans ses valeurs. Dans le temps, les Marocains, notamment dans le milieu rural, ont l'habitude de travailler ensemble sous forme de «Twiza» pour réaliser certaines tâches qui nécessitent l'association d'efforts, de savoir-faire et de temps. C'est d'ailleurs ce qui a facilité l'adoption de plusieurs projets à caractère associatifs ou coopératifs.

Aujourd'hui, le tissu associatif se renforce de plus en plus avec l'implication des jeunes qui se sont investis dans le travail à caractère social. En 97 on comptait 17 000 associations, aujourd’hui on les estime à 80 000. Une grande partie des ces associations sont actives dans un cadre local. Parmi ces nombreuses associations qui peuvent exister, c’est difficile de se faire une place entre eux. Même si on ne prend en compte que celles ayant une vocation humanitaire. Il ya une multitude de structures, en « concurrence » pour accéder à la générosité des Marocains ou à d’autres sources. Cela accroît l’importance de la communication pour le travail associatif aussi bien en interne qu’en externe.

Dans le cadre de ce travail,