Exemple synthèse (hec 2010)
Est-ce une question judicieuse ? Selon P.Legendre cette question n’est qu’une divagation résultante de l’évolution des droits et libertés .Ainsi l’humanité guidée par les bons sentiments, cherche à étendre le statut de sujet à // l’animal. En revanche, M.Serre trouve cette question pertinente, puisqu’elle permet de trouver un équilibre entre les équilibres naturels et les équilibres humains, subséquemment préserver la vie humaine menacée d’une révolte de la nature qui est non respectée par l’homme lequel se croit supérieur à elle. Cependant // cette même question est perçue par L.Ferry comme milieu des polémiques futures confrontant écologistes et anthropocentriques dans des dimensions philosophiques et judiciaires.
Quelle est la relation entre l’homme et sa biosphère ? Il y a un grand écart entre les deux, affirme P.Legendre : l’homme est supérieur car il est // doté d’une âme ce qui lui donne le statut de sujet, tandis que l’animal n’est qu’un objet inexistant. Toutefois, M.Serre y voit une relation de complémentarité .Or le rapport actuel est basé sur la domination, l’oppression et le non respect de la nature généreuse à // notre égard. Généreuse certes, mais elle peut être nocive aussi !ce qui remet en question la valeur intrinsèque que lui attribue M.Serre, ainsi L.Ferry trouve que la valeur de la nature dépend du type de rapport que l’on a avec elle.
Jusqu’où alors, doit-on lui attribuer des // droits ? Pour P.Legendre elle n’est qu’un objet vain, lui accorder un droit juridique serait une comédie insignifiante. Bien au contraire, M.Serre insiste sur la nécessité d’attribuer un droit naturel à la symbiose qui doit être considéré comme un sujet. En ce sens il faudrait communiquer et établir //un contrat avec elle. Dépassant ces deux perspectives contradictoires, L.Ferry assure que la nature a certainement quelques valeurs qui doivent être respectées, sans