exercice type bac : le daltonisme
Document 1 :Extrait de « Confidence d'un daltonien »
…...J'ai toujours trouvé que, outre son prénom singulier, il y avait quelque chose de bizarre chez mon frère Orion : la façon dont il parlait des couleurs. Un matin de juin, par exemple, alors que nous étions tous les six, mes frères et moi, en train de traire les vaches dans notre ferme, Orion s'extasia sur le « magnifique » arc en ciel qui venait de faire son apparition. Magnifique ? Qu'est-ce que tu nous chantes ? dit Georges, mon frère aîné. Je ne vois vraiment pas ce qu'il y a de magnifique dans un arc en ciel (...). C'était un arc en ciel tout ce qu'il y a de plus ordinaire, tel que j'en avais toujours vu : deux bandes de couleur, une bleue, une jaune, toutes les deux affreusement fades (...). La triste vérité était que sur nous six, cinq ne percevaient pas les couleurs. Notre infirmité, impossible à corriger, s'appelle daltonisme du nom d'un chimiste anglais du début du XIXe siècle qui en était atteint (...). Pour moi, la betterave est d'un bleu presque noir et je ne vois aucune différence entre le sang et l'huile de vidange d'un carter....»
Document 2 : Propriétés des photorécepteurs à cônes.
2 A : sensibilité des cônes soumis à différentes longueurs d'ondes lumineuses
Des expériences de physiologie ont permis de mesurer les seuils de sensibilité des photorécepteurs en fonction de la longueur d'onde de la lumière du spectre visible, c'est à dire l'intensité minimale déclenchant une production de signaux électriques enregistrables par les cellules photoréceptrices. On considère que plus elle est faible, plus les cellules sont sensibles.
2 B : spectres d'absorption des pigments rétiniens des 3 types de cônes A, B, C. On a découvert dans les différentes catégories de cônes étudiés précédemment des molécules sensibles à la lumière ou photopigments capable d'absorber l'énergie des photons : ce sont des protéines appelées