Lorsqu'on me demande qui je suis, je sais comment répondre. Dans Anthropologie d'un point de vue pragmatique, Kant détermine la conscience de soi. Ainsi, qu’est-ce qui définit l’homme et le distingue des autres. Qu’est-ce qui fait qu’on est homme et pas autre chose. La condition humaine se définit par la conscience de soi, par le biais du « je » qui nous identifie aux autres, et de s’identifier à soi-même. Kant interprète cela comme étant une personne humaine, présente dans un milieu.
Pour cela, nous aborderons la conscience d'un homme le caractérise lui, et l'isole des autres, qui attribue l'homme à une seule et même personne. Nous verrons par la suite que cette faculté est propre à la pensée. Enfin, Kant donne la notion d’apprentissage : la conscience de soi ne serait donc pas inné mais quelque chose qu’on apprend au fur et à mesure de notre vie qui nous déterminera.

« Une chose qui élève infiniment l’homme au-dessus de toutes les autres créatures qui vivent sur la terre, c’est d’être capable d’avoir la notion de lui-même, du moi. ». Dans cette première phrase, Kant définit ce qu’est la conscience de soi. Être capable de savoir qui je suis passe par connaitre son identité : un nom, un prénom, une date, toute chose qui nous caractérise, et chacune de ses caractéristiques nous forgent une identité. En sachant qui je suis, je peux dire « je ». Ce « je », me permet de penser, et penser me différencie des autres êtres vivants notamment les animaux. Je suis donc en mesure de me distinguer d’un animal. Cette faculté de conscience de soi me permet alors de « m’élever au-dessus » qui porte un sens moral, celui où l’homme possède un règne sur les autres. Cette conscience de soi me permet également de savoir que le « je », existe et montre bien qu’il n’est pas possible de penser que je ne pense pas. Mais ce « je » est aussi une personne, il place l’homme au-dessus « de toutes les autres créatures » : « c’est par là qu’il devient une personne ». Ainsi, en