Explication, ch. de gaulle
Les numéros des pages sont ceux de l'édition Pocket
fin septembre (p. 7) : Septembre 1944.
les réduits de la côte atlantique (p. 7) : Des "poches" d’occupation allemandes subsistaient autour des bases portuaires de la côte atlantique. Cf. juste après p. 8.
par accord entre Alger et Washington (p. 8) : Avant son installation dans Paris libéré, le Gouvernement provisoire de la République française siégeait à Alger, comme avant lui le Comité français de la Libération nationale, dit « Comité d’Alger ». Cf. p. 15.
rue Saint-Dominique (p. 11) : Métonymie pour désigner le ministère de la Guerre, à Paris, où de Gaulle avait été nommé sous-secrétaire d’État en juin 1940 et que, symboliquement, il réintègre comme le seul lieu légitime de son pouvoir (cf. p. 64 : « …le déjeuner officiel au ministère de la Guerre, siège de la Présidence »).
la brûlante question des « milices » (p. 13) : Terme générique pour désigner les multiples groupes de partisans issus de la Résistance, dont beaucoup, notamment les communistes, rechignaient à remettre leurs armes au nouveau pouvoir, dont ils contestaient la légitimité.
100 millions d’hommes (p. 13) : Dont plus de la moitié dans les colonies, que de Gaulle appelle « l’Empire ».
croisés à la croix de Lorraine (p. 14) : Par opposition à la croix gammée, la croix de Lorraine a été le symbole de la France libre, puis des F.F.I.
assemblées unanimes de l’Albert Hall et de Brazzaville (p. 15) : Durant la guerre, à chaque anniversaire de l’Appel du 18 juin, de Gaulle a prononcé un discours dans le cadre solennel de l’Albert Hall, célèbre salle de concert de Londres. Le 30 janvier 1944, à Brazzaville, capitale du Congo, il a prononcé un important discours sur l’avenir de l’Empire.
le « Comac » (p. 17) : Appellation usuelle du Comité d’action militaire, organe créé début 44 pour diriger les