Explication de texte
Philosophie

Le philosophe Merleau-Ponty, ouvre la question, ici, sur le lien que partagent la nature et la culture. En d’autres mots, ce que l’acquis et l’inné ont en commun ou de complémentaire. Il dégage dans son texte Phénoménologie de la perception tous les points sensibles et contradictoires liés à la culture et la nature. En effet il se positionne en premier lieu en adoptant une thèse : la culture et la nature sont différentes et n’ont donc rien avoir l’une avec l’autre et son anti- thèse : la culture et la nature ne peuvent être désunies. Pour enfin soulever le problème cité précédemment.

Dans le premier paragraphe, l’auteur cite tout d’abord le « naturel » ; naturel qui pour nous signifie, simplicité, qui découle de nos racines. Les sentiments tels que la colère, l’amour, les liens passionnels sont des expressions spontanées. Pour enchainer sur le « conventionnel », qui lui, fait plutôt référence aux choses et actes qui peuvent se poser ou non dans le cadre des normes de la société, ce mot évoque la moralité qui soustraie au seul ordre des conduites instinctives. Par exemple les mots évoqués dans le texte et faisant référence au conventionnel comme la colère, le fait de crier, les institutions, le spirituel sont le fruit d’une concertation. Par la suite, la « paternité » est citée comme un fait biologique, et donc par conséquent, naturelle. En effet, la paternité est liée à la nature, et nous pourrions donc déduire que ce comportement n’est rien d’autre que naturel. Cependant la suite de la démonstration de Merleau Ponty nous indique qu’il n’est pas plus naturel d’appeler « table » une table. Car en effet, nos comportements résultent à la fois du naturel auquel vient s’ajouter la culture. Culture qui, s’enrichie au fil de notre vie, évolue en étant tributaire de la société dans laquelle nous vivons. L’acculturation est un des attributs qui fait que nous sommes des êtres vivants dotés d’une humanité, différents du règne