Explication de texte : rené char - allégeance
Comment René Char aborde-t-il ce thème récurrent ?
Allégeance traduit sa singularité par l’absence de rimes. On constate une répétition de la première strophe, qui apparaît au début puis à la fin, avec un rajout de « et l’éclaire de loin pour qu’il ne tombe pas », cela donne une sorte d’harmonie au texte et est assimilé aux couplets de chansons.
Au premier vers, nous trouvons la personnification du sentiment amoureux. En effet, l’amour, déterminé par le pronom possessif « mon », traîne dans les rues de la ville.
Au deuxième vers, le temps se transforme en quelque chose de bien concret et de divisible. Avec l’expression « peu importe », René Char instaure ici la notion de liberté. En effet, la personne aimée irait dans une liberté inaccessible au narrateur, la liberté de l'autre que le narrateur d'ailleurs respecte : l'autre va où il veut.
Le troisième vers est empreint d’un enjambement. En effet, au vers précédent, en fin, on trouve « Il », éjecté, afin d’accentuer l’isolement de la personne. Le narrateur démarque la possessivité exprimée auparavant par le « mon amour » car à présent, il nie « Il n’est plus mon amour » : il ne lui appartient pas et se tient donc disponible au discours des autres. Ce vers est coupé en son milieu par une virgule, c’est une césure.
Quatrième vers, la