On dit souvent que ce qui nous plaît est beau pour nous. Et pourtant ce qui est beau, par définition, doit plaire à tous. Mais la définition des philosophes contredirait -elle l’opinion commune ? Ont -ils raisons? C’est effectivement ce que Kant traite dans le paragraphe 7 de la Critique de la faculté de juger, l’Analytique du Beau. Mais qu’Est-ce que la faculté de juger? La faculté de juger est la capacité d’attribuer à des objets que la sensibilité appréhende, donc toujours unique, des concepts généraux et universel. À travers l’analytique du beau, Kant distingue deux concept différent: l’agréable et le beau. Quel rapport l’agréable et le beau entretiennent-ils ? Le beau s’impose t-il à notre jugement ou en résulte-t-il ?
Le jugement du plaisir doit - il se limiter à sa seul personne? En premier lieu nous verrons qu’a l’agréable est un sentiment personnel provenant des sens, qui diffère d’autrui.
En second lieu nous montrerons l’inexistence du beau grâce au raisonnement par l’absurde.

Le sentiment agréable c‘est un plaisir matériel qui trouve sa fin dans la société. Le sentiment agréable est donc une émotion esthétique qui est dû au plaisir ressentit par la personne face à un objet réel. Or ce n’est pas l’objet lui-même qui nous donne ce plaisir mais la représentation de cet objet. Si on prend le cas d’une trousse simple elle nous fera pas d’effet par conséquent on aura pas du plaisir à l’avoir, en revanche, la trousse dernier cris avec une couleur spécial nous attirera plus que la trousse simple. L’agréable est donc un jugement personnel qui est lié à cette représentation. En outre, le jugement sur l’agréable, sur ce qui me plait, est un jugement qui dépend du désir individuel, et ne prétend donc pas avoir une valeur absolue. Le jugement de l’agréable se limite bien à sa propre personne, il est donc raisonnable comme le dit Kant de dire que « le vin de Canaries m’est agréable » au lieu di dire « que le vin de Canaries est agréable». C’est donc ainsi