Dans ce texte Merleau-Ponty nous expose son point de vue sur la cohésion qu'il existe entre l'esprit et le corps. Le problème qu'il fait ressortir est justement de savoir si les faits psychiques, c'est à dire l'inconscient, ont une influence voir une action sur le corps. Pour lui, l'idée qui consiste à dire que l'esprit domine le corps, qui ne serait qu'une masse de matière, est fausse. En effet, il défend l'idée qu'au contraire l'esprit est indissociable du corps, qu'ils ont chacun un rôle et qu'ils peuvent interagirent entre eux. Il ne formule clairement sa thèse que dans la dernière phrase de son texte : « l'esprit passe dans le corps comme inversement le corps passe dans l'esprit ». Mais en quoi consiste cette interaction entre le corps et l'esprit ? L'esprit ne peut-il jamais être supérieur à nos actions ? Tout comportement a-t-il un lien avec un fait psychique ? L'esprit et le corps sont-ils indissociables ? Ne peut-on pas avoir de conduite uniquement liée à un mécanisme corporel ? Tous nos gestes sont-ils un reflet de nous-mêmes ? Pour illustrer ces propos Merleau-Ponty va dans un premier temps utiliser et expliquer des arguments de Freud avec lesquels il est d'accord. Puis, dans un second temps il montre l'importance de cette réflexion dans la philosophie grâce à l’apport qu'il y a eu de la part de Freud.

D’emblée, le texte commence avec une citation de Freud « les faits psychiques ont un sens » dont Merleau-Ponty se sert pour expliquer son idée. Il explique que les actions des hommes ne sont pas mécaniques mais que tous nos gestes ont une signification, qu'ils nous définissent, que notre comportement ne peut pas séparer le spirituel de l'action, que l'association des deux, représente ce que l'on est.
Merleau-Ponty va illustrer par trois exemples issus de la pensée de Freud, il montre qu'il n'y a pas d' « inférieur » ni de « bas » dans la vie humaine, c'est à dire qu'il ne faudrait pas faire de distinction entre des activités qui pourraient être