Explication texte rousseau
Il n’y a pas de liberté sans lois, ROUSSEAU :
La liberté politique se définit comme la possibilité d’agir selon sa propre volonté sans que celle-ci ne soit entravée par le pouvoir d’autrui. Dans le texte « Il n’y a pas de liberté sans lois », extrait des Lettres écrites de la montagne, Rousseau défend la thèse qui décrit que sans lois il n’y a pas de liberté, ce qui veut dire que sans lois l’homme ne serait pas libre donc contraint de servir la volonté d’autrui. Mais suffit t-il que des lois soient instaurées pour que les hommes soient libres ? Pour développer sa thèse, Rousseau expose d’abord un premier paradoxe : un individu qui fait ce qu’il lui plait n’est pas forcément libre, la liberté ne signifie pas faire ce que bon nous semble. Lorsqu’un individu fait ce qu’il désire faire, il n’est pas libre selon Rousseau.
Puis Rousseau expose sa thèse « Il n’y a donc point de liberté sans lois » et détermine les faits qui définissent la liberté selon lui.
Dans le premier paragraphe donc, Rousseau expose d’abord la liberté sans lois qui se trouve être un paradoxe si on définit la liberté comme le pouvoir d’agir sans contraintes (sans obligations, sans être forcé à faire quelque chose). « Quand chacun fait ce qu’il lui plait, on fait souvent ce qui déplait à d’autres, et cela ne s’appelle pas un état libre. » Ici Rousseau indique que l’homme, sans être contraint et en faisant ce qu’il veut, nuit à autrui et donc d’après lui, sans lois l’homme qui exerce sa liberté (son absence de contrainte) empêche autrui d’exercer la sienne et donc « déplait à d’autres ». Ensuite l’auteur donne une définition de la liberté par le biais de deux négations « La liberté consiste (...) à n’être pas soumis à celle d’autrui », « elle consiste encore à ne pas soumettre la volonté d’autrui à la nôtre » c'est-à-dire que pour qu’un individu soit libre il ne doit pas imposer sa liberté (donc ce qu’il souhaite faire) et il ne doit pas se soumettre à