Explication d'un texte philosophique d'émile chartier, dit alain, propos (1924)
A deux jours d'un match clé contre la sélection du pays hôte, avec des chances de qualification très minces, les Bleus ont refusé de s'entraîner dimanche pour protester contre l'exclusion de Nicolas Anelka, décidée la veille par la Fédération après ses graves insultes révélées par le journal L'Equipe.
"Navrant", "scandaleux", "lamentable", "consternant" : une pluie de critiques unanimes, quelles que soient les étiquettes, s'est abattue sur l'équipe de la part de tous les responsables interrogés dans les émissions dominicales.
Dans un communiqué, Marine Le Pen (FN) est allée jusqu'à demander la démission de la ministre des Sports, Roselyne Bachelot, pour "l'humiliation mondiale" subie par le pays.
"Le match (la défaite contre le Mexique jeudi, ndlr), les insultes, cette ambiance de décomposition, tout cela est révoltant", a déclaré François Bayrou (MoDem) au Parisien.
A la question de savoir si "une intervention politique" était nécessaire pour remettre de l'ordre chez les Bleus, le conseiller spécial de l'Elysée Henri Guaino l'a toutefois exclue.
"Je ne vois pas que de quelle décision politique la situation actuelle pourrait relever : on ne peut pas décréter la cohésion de l'équipe de France", a-t-il fait remarquer sur i-TELE.
"En ce moment, l'heure n'est pas à tirer des bilans, mais l'heure viendra très vite", a dit Mme Bachelot au 20 heures de TF1.
Sur la question des responsabilités, l'UMP Dominique Paillé a, lui, déjà pointé du doigt la Fédération française. "Que les responsables qui ont conduit à ce qui est aujourd'hui un fiasco sachent en tirer les conclusions eux-mêmes, c'est une question d'honneur", a-t-il affirmé sur RTL.
Le secrétaire d'Etat à la Fonction publique Georges Tron a mis en cause à mots