Explication de texte extrait de théophile gauthier et gomorrhe
Ce qui caractérise cette scène, c’est la beauté. D’abord la beauté des regards, celle de « l’oeillade » (l.2) de Charlus vers Jupien, comparée à la musique de Beethoven, décrite comme une répétition perpétuelle d’un même mouvement. Ici les regards, et les phrases de Beethoven, décrivent un mouvement qui fait penser à celui de balancement, dans le but « d’amener (…) une « rentrée » » (l.4) , c’est à dire de provoquer un retour dans un endroit où l’on est déjà allé. Le narrateur voit une beauté dans ces regards, telle le ciel auquel il fait allusion ligne 8 : « dans les yeux de l’un et l’autre, c’était le ciel (…) qui venait de se lever ». Le narrateur s’évertue à caractériser cette beauté, à dresser son portrait. Le lecteur comprend qu’elle est sur l’instant, et donc nouvelle pour lui, matérialisée par le ciel « qui venait …afficher plus de contenu…
Une deuxième logique commence alors sous les yeux du narrateur, celle du chasseur et de sa proie. Car même si Jupien semble échapper à la situation, le narrateur voit bien qu’il a « retournée deux ou trois fois la tête » (l.22), encore une fois pour regarder Charlus, pour maintenir le lien. Charlus, quant à lui, sort pour « s’élancer vivement » (l.25) afin d’éviter de « perdre sa piste » (l.23), comme un chasseur qui traque sa proie. Il le fait en sifflant « d’un air fanfaron » (l.23), en cherchant à s’imposer comme maître de la situation en exagérant son mérite, mais de manière