ExplicationSilence
INTRODUCTION :
Le silence au théâtre n'a pas toujours eu la même utilité qu'aujourd'hui. En effet, jusqu'au XXe siècle, il était considéré comme inutile puisque se taire sur scène, c'était pas plus exister. L'analyse du silence au théâtre est donc une analyse plus moderne dans Le Silence, de Nathalie Sarraute, puisque, écrite en 1967 où un personnage nommé Jean-Pierre se tait, du moins pendant la scène que nous étudierons. Face à ce silence, nous pouvons nous poser plusieurs questions : Comment le silence est-il incarné par Jean-Pierre ? Quelles réactions suscite-il chez le protagoniste ? Dans un premier temps, nous verrons que le silence occupe une place importante dans la pièce puis nous verrons que ce même silence affecte l'ensemble d'individus présents.
Plan :
I. Le silence occupe une place importante dans la pièce
A) Une figure divine du silence
B) La supériorité de JP au travers du silence
C) L'omniprésence de JP
II. Il affecte un ensemble d'individus
A) Tout le monde n'en est pas capable
B) La gène des autres protagonistes
C) Silence révélateur de fantasmes
I. Le silence occupe une place importante dans la pièce
A) L'incarnement du silence
-Personnification du silence de par JP puisqu'il se tait / il est presque un personnage
-Est qqchose de fermé à certains : « nous ne sommes pas à la hauteur » (l.36) → Seules certaines personnes sont à la hauteur pour le comprendre ou le produire.
-CL du sacré : « objets de culte » (l. 7), « habits sacerdotaux » (l. 7) et « profanation » (l.7) → JP, personnification du silence, est rapproché à la religion.
-comparé à une maladie : (voir métaphore filée je sais pas trop où PENSER A REGARDER AVANT) → Connotation négative du silence
-est un jeu pour certains : “on va jouer à ça. Silence”
-vaut de l’or : derniere réplique de F1 “ce silence était d’or”
B) La supériorité de JP au travers du silence
-Comparaisons à Sand et Baudelaire, deux écrivains (l. 12 et 13) → Admiration de JP