L'Anneau de la Mémoire, ou Mémorial international Notre-Dame-de-Lorette est établi sur un plateau, au sud-est de la nécropole nationale, le plus grand cimetière militaire français, est dessiné par l’architecte Philippe Prost : un anneau d’un périmètre de 345 m, sur lequel sont inscrits, sans distinction de nationalité, de grade ou de religion et par ordre alphabétique, les noms de 580 000 soldats de toutes nationalités morts en Flandre française et en Artois entre 1914 et 1918.

I. Unique

Le Mémorial construit dans un « périmètre sacré », celui de la nécropole nationale de Notre-Dame-de-Lorette, le plus vaste cimetière militaire français a imposé d’importantes contraintes esthétiques et architecturales lors du concours pour la désignation du maître d’œuvre de l’opération :
-respect de la nécropole nationale française située à proximité,
-nécessité de maintenir la vision du grand paysage ouvrant sur le plateau artésien,
-obligation de concevoir une œuvre forte pour un programme de portée universelle.
- un monument réel, doté d’une grande force esthétique et symbolique, à un moment où s’imposent de plus en plus des formes immatérielles de commémoration avec la constitution de bases de données informatiques.
-En comparaison les monuments aux morts se localisant dans les villes françaises rendent hommage seulement au victime qui habitait dans la ville et non aux victimes qui ont combattu dans la ville. Par exemple, le monument aux morts se situant dans le centre de Divonne rend hommage aux morts divonnais et non aux morts allemands français et autres qui ont pu périr sur ces terres.
-obligation d’être une démarche unique à ce jour. Le mémorial réunissant dans un même souvenir et dans un même hommage des hommes qui se sont affrontés dans un conflit terrible. La liste des 580 000 noms des combattants sont gravés par ordre alphabétique, sans distinction de nationalité, de grade ou de religion. Il constitue un geste fort de dignité et de respect, le schéma