EXPOSE: LE RÔLE DE LA RELIGION DANS LA SOCIÉTÉ RUSSE
INTRODUCTION
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Pendant plusieurs années les religions furent arrêtées de pratique à cause du régime socialiste ce régime qui commençait dans ces premiers pas par Staline[->0] qui du début de son époque de pouvoir commença à détruire quelques lieux de cultes. Convertie à la fin du x siecle au christianisme Byzantin, la Russie a établie ensuite une traditon religieuse qui est devenue au fil des siecles, un élément déterminant de son « être au monde ». Une acculturation réussie, une liturgie somptueuse et une spiritualité originale ont contribué à faire de cet héritage un « marqueur d'identité » dont la renaissance est aujourd'hui bien visible, après les sept décennies de persécutions endurées sous le régime soviétique. Les Russes se perçoivent comme appartenant à une « civilisation d'héritiers ». De Bulgarie, ils ont reçu au cours du Xe siècle l'alphabet cyrillique[->1] inventé par les Bulgares, saints Naum et Clément d'Ohrid[->2] et c'est ainsi qu'ils sont entrés dans la « civilisation du livre ». Les traductions - non seulement celles des œuvres liturgiques mais aussi celles des chroniques et des ouvrages scientifiques - se multiplient ensuite. C'est donc à partir de l'héritage byzantin que les Russes inventent leurs propres concepts politiques, culturels et religieux. De même que Constantinople[->3] ne peut être considérée comme une capitale en rupture avec Rome[->4], Kiev[->5] continue vers le nord la tradition byzantine[->6], ce qu'exprime son métropolite HilarionHYPERLINK "http://fr.wikipedia.org/wiki/Patriarcat_de_Moscou_et_de_toute_la_Russie" \l "cite_note-0"[1][->7] en 1049-1050[->8], probablement à l'occasion de la dédicace de la Cathédrale Sainte-Sophie de Kiev[->9] (en russe[->10] : Собор Святой Софии, Sobor Sviatoï Sofii ou Софийский собор, Sofiïsky sobor), quand il proclame que celle-ci « n'aura pas d'équivalent ni au nord, ni à l'est, ni à l'ouest. » dans la mesure où elle prolonge Constantinople