« Il n’y a qu’une maxime absolue c’est qu’il n’y a rien d’absolu ». A travers cette citation, Auguste Comte nous montre que rien n’est certain, tout est susceptible de changer, d’évoluer. En effet, au XXème siècle, pour Auguste Comte, il faut avant tout s’attacher à l’étude positive des faits c'est-à-dire découvrir les phénomènes qui nous entourent afin de mieux les cerner et d’accomplir un réel progrès. Ce progrès est matérialisé par le positivisme d’Auguste Comte car pour lui, l’esprit humain doit abolir son désir de connaitre la cause première des choses pour mieux s’intéresser à expliquer comment se produisent les choses d’une manière scientifique. De ce fait, la mort est une cause et une conséquence du positivisme. Elle en est une cause car pour accomplir un progrès, l’homme doit abandonner ses acquis et se tourner vers une autre réflexion. Auguste Comte a donc crée le positivisme qui sera perpétué dans la littérature du 20ème siècle.
De ce fait, en quoi la mort entraine le positivisme ?
Nous verrons successivement que cette thèse se vérifie d’une part à travers le surréalisme et d’autre part par l’existentialisme.

I. Le surréalisme
Le surréalisme est une réaction contre les sociétés et ses contraintes qui conditionnent l’existence de l’homme. Après la première guerre mondiale, le surréalisme se révolte contre les sociétés qui ont pu commettre de tels actes et condamne les valeurs traditionnelles, l’autorité, la raison, la logique qui ont amené à de telles horreurs.
Le surréalisme est un courant inspiré des thèses freudiennes qui consistent à s’intéresser à ce que peut révéler l’inconscient à travers l’écriture automatique. En effet, le surréalisme consiste à laisser à l’homme le droit de se libérer de toutes ses idées obscures en n’utilisant que son inconscient. André Breton a écrit : « le surréalisme est un moyen de libération totale de l’esprit ». L’écriture automatique consiste à ne plus réfléchir ni à penser à ce que l’on écrit mais seulement