Exposé- centre ville
Les centres villes
INTRODUCTION
Les paysages de centre ville portent les traces de l’histoire et sont « l’image de marque » d’une ville. Au XIXème siècle, avec la révolution industrielle, le cœur historique ne suffisait plus à accueillir les industries nouvelles. Usine et entrepôt s’installèrent à la périphérie des centres. Ces espaces centraux sont aujourd’hui très denses avec plus de 20 000 hab/km2 dans Paris et exercent un fort pouvoir d’attraction sur tous les espaces de l’aire urbaine en concentrant des bâtiments qui accueillent des fonctions de commandement politique (hôtel de ville, siège du conseil régional, ambassade...), économiques (sièges sociaux, administration, commerces nombreux) et culturels (de grands équipements, comme des stades ou des salles de concert). Le patrimoine historique est une manne pour le développement de toutes les activités liées au tourisme et les paysages sont aussi marqués par la présence d’hôtel, de restaurants, de commerces de luxe…
Ces paysages ont connu récemment de nombreuses transformations. En effet, entre le début des années 1980 et la fin des années 1990, ces espaces centraux ont été plus ou moins délaissés et vivent aujourd’hui une phase de renouveau.
Peut-on parler aujourd’hui de déclin ou de renouveau des centres villes ?
Première partie I. Déclin des centres villes Beaucoup de ville française sont nées, ou existent en raison de leur capacité de concentration de fonctions de centralité en terme politique, économique et culturel. Les espaces centraux concentrent des lieux de pouvoirs ainsi que des fonctions économiques et commerciales qui permettent leur rayonnement sur un vaste espace environnant.
Pendant longtemps, la centralité de la ville française se résume en trois structures : Hôtel de ville, Église et Marché. Plus tard ont voit apparaître d’autres bâtiments qui vont conforter sa fonction de