1) Expliquer principe McGuffin :
Procédé cinématographique – Hitchcock – objet prétexte invisible 2) Principe et process de l’œuvre :
Objets donnant lieu à des scénarios fictifs : association d’archétypes, mythes urbains, références cinématographiques, artistiques, historiques et littéraires (images : Jeff Koons, Potemkine, Mickey, Nazi…)
Objets en polymère noir = rendus accessible et universel par la forme et dans la lecture mais désormais inutilisables= trompeurs, asservissants

3) Insertion de la référence
Convergence avec l’œuvre d’Asa Jungnelius : les escarpins en verre sont un archétype du quotidien devenu inaccessible +revisite du mythe des souliers en verre de cendrillon = princesse tandis que escarpins = femme active ; ironie du consumérisme ? scénario fictif ?

4) Messages de l’œuvre : a) La forme devient dérisoire vis-à-vis du sens… rejoint le principe du McGuffin : objets prétexte à synopsis = standard qui existe à travers l’histoire à laquelle on l’associe = le désir que nous projetons dans nos objets les rends utiles. Insertion référence : travail de N.Toran dans « desire managment » (objets détournés pour servir nos fantasmes) + première collab’ des deux artistes en 2003 « Domestic Demolition Derby » (expo dans laquelle des objets étaient mis à disposition pour être détruits par le publique = l’autorisation d’agir mal révélait nos valeurs et comportements vis-à-vis des objets) + Introduire les designers : lire papiers

b) Sorte de manifeste anti-formel = remise en question de la forme qui au lieu de nous servir finit par nous asservir par le désir jamais satisfait car toujours en quête d’amélioration et l’aliénation par la reconnaissance visuelle (archétypes du consumérisme et de l’Entertainment) = le progrès du formel apporte-t-il réellement plus d’utilité ? La forme devient dérisoire vis-à-vis du sens…

c) Anti-formel = remise en question du créateur et du monde de l’art et du design… objets hybrides d’un nouveau