De notre point de vue, nous pouvons observer que le marché français est, dans sa quasi-totalité, couvert par l’enseigne Décathlon.
Ses possibilités de développement s’avèrent donc assez restreintes : créer de nouvelles enseignes qui utiliseront alors un nouveau format de distribution, ou alors continuer à développer la marque Décathlon sur l’international.
Concernant la 1ère possibilité, la difficulté est incontestablement de rendre aussi populaire que Décathlon ces nouvelles enseignes que sont Decat’ (produits pour les jeunes, mode urbaine…) et Koodza (enseigne discount, offre plus restreinte, prix cassés…), ce qui est loin d’être le cas.
Ensuite pour la 2ème perspective, le risque est que le modèle Décathlon ne corresponde pas à tous les marchés et que donc son implantation et/ou que son activité soit déficitaire. C'est ce qui s’est passé notamment aux Etats-Unis, en Argentine ou encore au Danemark.

De par son modèle économique (c’est-à-dire réaliser près de 70% de son chiffre d’affaires grâce à ses propres marques et 30% seulement pour les marques sportives des équipementiers), on peut penser que les fournisseurs de grande marque de Décathlon qui sont alors également ses concurrents ne se tournent vers d’autres distributeurs d’articles de sport pour vendre davantage.
De ce fait, la diversité des produits référencés par Décathlon en serait alors grandement affectée ce qui peut déplaire aux clients qui iront sans doute voir chez les concurrents.
Par la suite, à cause du grand nombre de marques propres à Décathlon, qui prône la simplicité et l’accessibilité, de nombreux sportifs plus expérimentés que la moyenne pourraient penser alors que Décathlon ne s’adresse qu’aux amateurs et aux novices, ce qui peut eux aussi les pousser à aller voir à côté.
La forme de son modèle économique qui a fait son succès jusqu’à maintenant, pourrait finalement handicaper l’enseigne dans un futur