Exposé sur le peintre et architecte giotto
Premier grand génie de l'art pictural italien à l’aube de la Renaissance, Giotto, peintre et architecte florentin, marque la rupture définitive de la peinture avec la longue tradition byzantine qui depuis la fin du monde romain marquait de sa forte empreinte, l’art de la péninsule.
Giotto di Bondone naît en 1267 dans le village de Vespignano, près de Florence. Son père, Bondone, est un petit paysan. Giorgio Vasari, l'un des premiers biographes de Giotto, raconte comment Cimabue, le célèbre maître florentin, découvre les talents de Giotto : voyant un jour le jeune garçon de 12 ans esquisser une des chèvres de son père sur un rocher plat, il fut tellement impressionné par son talent qu'il persuade le père de laisser Giotto devenir son élève. Une autre version veut que Giotto, alors en apprentissage chez un marchand de laine à Florence, fréquentait l'atelier de Cimabue avec tant de passion qu'il fut finalement autorisé à étudier la peinture.
Les premiers travaux attribués à Giotto sont une série de fresques sur la vie de saint François dans l'église à Assise. Puis en 1305 et 1306 il réalise l'extraordinaire série de fresques de la chapelle de l'Arena à Padoue. A Rome, Naples et Florence, Giotto exécute les commandes des princes et des ecclésiastiques de haut rang : ainsi il décore les chapelles Peruzzi et Bardi chapelles de l'église Santa Croce à Florence.
En 1334 la ville de Florence l’honore du titre de « Magnus Magister » (Grand Maître), et le nomme « Campo maestro », architecte de la ville et directeur de travaux publics. Il conçoit et réalise le célèbre Campanile du Dôme, mais décède en 1337, avant la fin des travaux.
Esprit très cultivé, Giotto menait une vie simple et ordinaire, avec un tempérament agréable et gai. Marié à Ciuta du Lapo du Pena, il laissa six enfants à sa mort. L’aîné, Francesco, sera inscrit en 1311 dans la compagnie des peintres à Florence. Contrairement à beaucoup de ses collègues artistes, il est économe de son