exposé sur maimouna
ETUDE
DE L’ŒUVRE INTEGRALE DE
MAÏMOUNA
Noms des exposants :
Seynabou Ndour
Sokhatir Seck
Mame Abdou Aziz Dabakh Ngom
Aïssatou Ndoye Plan
I. Introduction
II. Biographie et bibliographie de l’auteur
III. Résumé de l’œuvre
IV. Présentation des personnages
V. Analyse de l’œuvre
1. L’illusion de Maïmouna
A. La poétisation de la ville
a. La garantie de sécurité matérielle
b. La rencontre de l’âme sœur
2. La Désillusion de Maïmouna
A. La jalousie et la duplicité féminine
B. Le parjure de l’amant
VI. Conclusion
I. Introduction
Maïmouna est une œuvre d’Abdoulaye Sadji qui fait une distinction très nette entre la vie villageoise et celle trépidante de Dakar. La première, incarnée par Daro qui prend les habits de la raison, est faite de volonté, d’un dur labeur au quotidien, de la valeur de la vie et de l’humilité que tout homme doit avoir face à son destin. A Dakar où « les agglomérations indigènes s’étalent [et] forment comme une ceinture d’ordures », la vie est semée de pièges, de tromperies et d’illusions. Sans se laisser aller à une opposition irréconciliable d’un monde naturel et par là même vertueux que serait le village, et celui de la cité pervertie où les hommes noyés dans la multitude auraient perdu le sens de leurs origines, il est incontestable que l’écrivain dénonce une dérive, une crainte, que l’Africain perde son identité. Une dénonciation qui devient acerbe quand il décrit l’univers inconsistant de ces africains appelés « évolués » par le maître colonisateur, qui ne rêvent que d’assimilation et s’isolent de leurs compatriotes des faubourgs et de la brousse. Assurément, Maïmouna pure puis égarée, à l’innocence violée, est l’allégorie d’une Afrique en transition qui à la veille des indépendances doit faire